vendredi 26 août 2011

Le maestro Lounis Aït Menguellet a retrouvé, dans la soirée de vendredi dernier, son fidèle et non moins spécial public au stade Oukil-Ramdane du centre de Tizi Ouzou où il a animé un gala événement dans le cadre des soirées ramadhanesques qu’organise la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou à l’occasion de ce mois béni. Ils étaient des milliers de personnes, jeunes, moins jeunes, femmes et hommes, à passer une soirée exceptionnelle sous les airs mélodieux et les paroles ciselées interprétées magistralement par Lounis, un aède qui ne cesse de subjuguer par ses paroles et sa musique.

Le maestro Lounis Aït Menguellet a retrouvé, dans la soirée de vendredi dernier, son fidèle et non moins spécial public au stade Oukil-Ramdane du centre de Tizi Ouzou où il a animé un gala événement dans le cadre des soirées ramadhanesques qu’organise la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou à l’occasion de ce mois béni. Ils étaient des milliers de personnes, jeunes, moins jeunes, femmes et hommes, à passer une soirée exceptionnelle sous les airs mélodieux et les paroles ciselées interprétées magistralement par Lounis, un aède qui ne cesse de subjuguer par ses paroles et sa musique.


Le stade Oukil-Ramdane a vibré pendant presque deux heures aux rythmes des chansons de Lounis Aït Menguellet que ses fans, de plus en plus nombreux, reprennent en chœur. Les derniers attentats commis ces derniers jours dans la région par les hordes terroristes n’ont pas sapé le moral des mélomanes fans du troubadour qui étaient des centaines à se déplacer en famille au stade pour voir et écouter le maître chanter ses immortels tubes traitant différents thèmes de la vie. Ils étaient là en dépit de ces tentatives désespérées de ces hordes à semer le désarroi et le désespoir parmi les citoyens de Tizi Ouzou en s’attaquant même à de paisibles citoyens. Rien de tout cela ne s’est produit.

Les Tizi-Ouzéens continuent de sortir en masse en ses soirées de Ramadhan, comme l’ont bien fait durant ce gala de Lounis qui a bien su, comme d’habitude d’ailleurs, créer de l’ambiance en interprétant, tantôt des airs invitant l’assistance à danser, tantôt des chansons qui incitent au calme et à la méditation. Toujours égal à lui-même, Lounis qui a un agenda chargé en ce mois de Ramadhan n’a pas déçu son cher public en lui interprétant les meilleures chansons de son riche répertoire. C’était un spectacle exceptionnel à la hauteur de l’artiste et des attentes de ses fans qui, à l’instar de Lounis lui-même, ne pardonnent jamais l’imperfection. Tamourthiw Idhourar, Etas mazal el hal, Ay arrach negh, Ldzaïr tamourth negh, Ketchini rouh, Nek Adeqimagh», Tavrats, Akka Ammi… tels étaient, entre autres, les tubes interprétés magistralement par Lounis et repris en chœur par des milliers de mélomanes ayant pris place sur la pelouse et les gradins du stade Oukil-Ramdane et qui espéraient que la soirée avec leur idole se poursuivra aussi longtemps que possible, tellement ses chansons, anciennes ou nouvelles soient-elles, sont toujours aussi savoureuses les unes que les autres.

L’enfant prodigue d’Ighil Boumas n’a pas perdu de sa verve, encore moins de ses habitudes sur scène, en dépit de la fatigue qui s’est emparée de lui après une série de galas animés durant ce mois béni à travers le territoire national.

A la fin de son spectacle qui a envoûté la forte assistance, le troubadour aimé et estimé de tous a, dans une déclaration à la presse, qualifié sa tournée ramadhanesque dans plusieurs villes du pays du «pèlerinage» qui lui a permis de communier avec son public et qui lui a procuré des moments de joie inoubliables. Lounis Aït Menguellet a aussi annoncé que les recettes de la soirée de vendredi seront reversées directement à une association caritative dans l’objectif de financer une opération de solidarité au profit des enfants issus des familles démunies. Pour le poète, ce genre d’action caritative devrait être mené à longueur d’année et non seulement pendant ce mois de Ramadhan.

Publié dans : AÏt Menguellet , musique kabyle

Magistral Aït Menguellet

Il a chanté une série de chansons sentimentales qui ont fait voyager l’assistance vers les «années d’or». Le programme des activités artistiques nocturnes, mis sur pied par la maison de la culture Mouloud Mammeri, se poursuit jusqu’à la fin du mois sacré.


L’animation nocturne dans la ville de Tizi Ouzou à l’occasion du mois sacré amorce sa dernière ligne droite avec, au menu, des concerts d’artistes notoires. Vendredi dernier, c’était au tour du chanteur Lounis Aït Menguellet d’animer un spectacle de haute facture d’autant plus qu’il a drainé un public nombreux. Comme il fallait s’y attendre, le stade Oukil Ramdane, où l’artiste s’est produit, était plein comme un œuf. L’ambiance était au rendez-vous. L’assistance a eu droit à un véritable régal, notamment avec des chansons nostalgiques. Le poète a égrené les meilleurs textes de son large répertoire pour gâter une assistance conquise à ses fameux produits. Il a fait son entrée sur scène sous un grand tonnerre d’applaudissements.
Lounis a emballé le public dès la première chanson. Le gala a créé une ambiance chargée d’un bonheur palpable. A chaque intonation du chanteur, le public vibrait. Les fans de la chanson à texte ont fait leurs «choux gras». Le ciseleur du verbe a interprété d’anciennes et de nouvelles chansons au grand bonheur d’un public de qualité qui l’a accompagné jusque tard dans la nuit. Il a interprété une série de chansons sentimentales qui ont fait voyager l’assistance vers les «années d’or».

Majestueux

Le maestro a gratifié le public d’un spectacle mémorable. Les youyous et les applaudissements accompagnaient les chants et les notes de l’enfant d’Ighil Bouamas.Le spectacle a créé une ambiance festive dans la ville des Genêts. Le poète a encore une fois subjugué son public avec une prestation magistrale. A la fin du spectacle, Lounis Aït Menguellet a déclaré que la paie du cachet de son gala sera offerte à une association humanitaire Rotary club. Par ailleurs, notons que la semaine dernière, d’autres chanteurs se sont produits à la faveur des activités d’animation nocturne que vit la capitale du Djurdjura.

Jeudi dernier, Zedek Mouloud a bercé son public au stade Oukil Ramdane au cours d’un spectacle magnifique. Le chanteur signe ainsi son retour en beauté, après une absence durant les soirées ramadansques à Tizi Ouzou depuis plusieurs années. Des animateurs de la radio, à savoir Mouloud Allek, Arezki Azzouz et Zira étaient présents au stade Oukil Ramdane lors du spectacle de Zedek Mouloud qui a été diffusé en direct sur les ondes de la Chaîne II. Par ailleurs, le programme des activités artistiques nocturnes mis sur pied par la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou se poursuit toujours avec une série de spectacles jusqu’à la fin du mois sacré.

Le gala de Malika Domrane est prévu pour ce lundi, tandis que Djamel Allam et Zayen se produiront le 25 août à la maison de la culture. Dans le volet chaâbi, Salim Hellil, Hedjedj, Galiz, El Hadi El Anka, Chercham et Djamel Chir animeront un plateau spécial le 27e jour du Ramadhan. Et la fête continue.

Hafid Azzouzi

AIT-MENGUELLET FAIT UN TABAH À BGAYET

Aït-Menguellat fait un tabac à Bejaia


26/08/2011 - 12:56

BEJAIA (SIWEL) — Pour son premier concert depuis des années à Bejaia, le chantre de la poésie kabyle, Lounis Aït-Menguellat a fait, hier vendredi, un tabac au stade communal de la ville.
Lounis Ait Menguellat

Ses admirateurs étaient venus de partout, et par milliers – l’on estime l’assistance à plus de 30.000 spectateurs, dont beaucoup de familles - pour écouter le virtuose de la chanson kabyle, et danser au rythme de ses douces mélodies, pendant plus de deux heures.

A noter qu’aucun incident n’a été signalé pendant le spectacle, même si le flux du public avait au début laissé les forces de sécurité, appelés en force à l’occasion, sur leurs gardes pour éviter d’éventuels débordements.

A signaler aussi que la présence annoncée par l’ex-animateur de l’ENTV, Djalal, du wali de Bejaia à ce gala a été longuement conspués par le public.
sd

SIWEL 261300 AOUT 11





Tags : Aït-Menguellat, Gala Bejaia



dimanche 19 octobre 2008

AIT-MENGUELLET

Aït Menguellet


C'est en janvier 1950 à Ighil Bouamas en Grande Kabylie que naît Lounis Abdenbi Aït Menguellet. Si ses années d'études se passent à Alger, il n'oubliera jamais les veillées de chants de son enfance et ses origines kabyles et c'est dans la langue amazigh qu'il écrira la plupart des textes de ses chansons.

Après des études primaires, il suit une formation d'ébéniste dans un collège technique, mais au contact d'un professeur de français particulièrement pédagogue, il s'éprend de littérature, se met à composer des poèmes et à les chanter dans la grande tradition orale de la poésie berbère. Il a tout juste 17 ans lorsqu'il participe à une émission de radio animée par une figure de la modernisation de la chanson kabyle: Cherif Kheddam. La chanson qu'il y interprète "Ma trud 'ist", comme toutes celles de la première partie de sa carrière un poème d'amour. C'est alors la seule thématique envisageable pour un chanteur algérien. Mais rapidement, Aït Menguellet se détache des autres chanteurs en défendant la cause des femmes à qui le plus souvent l'amour est imposé.

En 1972, pendant qu'il effectue son service militaire, le succès de deux de ses chansons "Ma seber" et "Lwiza" assoient sa popularité. Celle-ci va grandissant et s'étend jusqu'à l'Hexagone où, en 1978, il fait son 1er passage à l'Olympia. C'est à cette époque qu'Aït Menguellet élargit le champ de ses thématiques en abordant des problèmes philosophiques et socio-politiques. En prônant avec talent la cause de la culture berbère, le poète renforce l'amour de ses fans et la défiance des pouvoirs politiques. Cet état de fait arrive à son paroxysme durant les "années de plomb". En 1985, il triomphe devant 6000 personnes au Zénith parisien et se fait emprisonner pour détention illégale d'armes à feu. Comme beaucoup d'algériens, il possède un fusil de chasse, mais comme peu, il prend la défense du chanteur Ferhat, incarcéré pour son appartenance à la nouvelle ligue algérienne des droits de l'Homme.
Après cette sombre période et malgré les difficultés auxquelles il doit faire face, Aït Menguellet ne songe à quitter son pays que pour honorer des contrats à l'étranger.

C'est la grande force du chanteur que d'être resté vivre dans son village, gardant un oeil lucide sur l'évolution de son pays tout en essayant d'améliorer les choses autour de lui. S'il ne donne plus de concerts en Algérie, il n'hésite pas à s'y engager dans des actions humanitaires .

En 2001, Aït Menguellet rompt avec la sobriété coutumière de ses enregistrements. Son fils Djafar, avec qui il travaille depuis des années, lui fait rencontrer le plus célèbre des jeunes musiciens kabyles, Takfarinas, qui produit son album "Inasen" avec beaucoup de respect et de justesse. Si leurs arrangements sont plus luxuriants, ses chansons sont fidèles à ce qu'elles ont toujours été, des mélodies simples au service de textes d'une grande qualité poétique qui décrivent avec d'autant plus de puissance la folie des hommes.



Benjamin MiNiMuM

mardi 23 septembre 2008

AIT MENGUELLET EN CONCERT AU THÉÂTRE DE ST-QUENTIN-EN-YVELINES

mercredi 24 septembre Lounis Aït Menguellet

Lieu : Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
Dates : le 22 Novembre 2006


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Présentation
Plus qu'un chanteur, Lounis Aït Menguellet est un véritable poète, qui nous transmet, avec sa voix profonde, le fruit d'une sagesse universelle. Ses textes clament son amour de la vie et de la liberté, expriment la tristesse que lui inspire une société injuste et hypocrite. Il refuse l'étiquette d''artiste engagé' : c'est du coeur que lui viennent ses mots, et non d'intentions politiques. Homme de son temps, il porte également avec lui toute la culture orale kabyle, avec ses contes et ses récits mythologiques. Le tout compose un univers extrêmement riche, où règne une noblesse d'âme sans égale.

Informations complémentaires
De 10 à 20 euros - 20h30 - Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, place Georges Pompidou, 78180 Montigny-le-Bretonneux - Renseignements : 01.30.96.99.00



En savoir plus sur le site : "Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines"

La revue de presse

[Kateb Yacine] le 1 Janvier 2006
Incontestablement, Aït Menguellet est aujourd’hui notre plus grand poète. Il va droit au coeur, il touche, il bouleverse, il fustige les indifférents.

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