mardi 23 septembre 2008

AIT MENGUELLET EN CONCERT AU THÉÂTRE DE ST-QUENTIN-EN-YVELINES

mercredi 24 septembre Lounis Aït Menguellet

Lieu : Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
Dates : le 22 Novembre 2006


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- Le poète kabyle -
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Présentation
Plus qu'un chanteur, Lounis Aït Menguellet est un véritable poète, qui nous transmet, avec sa voix profonde, le fruit d'une sagesse universelle. Ses textes clament son amour de la vie et de la liberté, expriment la tristesse que lui inspire une société injuste et hypocrite. Il refuse l'étiquette d''artiste engagé' : c'est du coeur que lui viennent ses mots, et non d'intentions politiques. Homme de son temps, il porte également avec lui toute la culture orale kabyle, avec ses contes et ses récits mythologiques. Le tout compose un univers extrêmement riche, où règne une noblesse d'âme sans égale.

Informations complémentaires
De 10 à 20 euros - 20h30 - Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, place Georges Pompidou, 78180 Montigny-le-Bretonneux - Renseignements : 01.30.96.99.00



En savoir plus sur le site : "Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines"

La revue de presse

[Kateb Yacine] le 1 Janvier 2006
Incontestablement, Aït Menguellet est aujourd’hui notre plus grand poète. Il va droit au coeur, il touche, il bouleverse, il fustige les indifférents.

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dimanche 14 septembre 2008

AIT-MENGUELLET À LA MAISON DE LA CULTURE DE TIZI-OUZOU

Aït Menguellet a animé deux soirées artistiques à Tizi-Ouzou. Magistral !

Aït Menguellet a animé deux soirées artistiques à Tizi-Ouzou
Magistral !


Il est 19h30, la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou se met déjà dans l’ambiance festive. Nous sommes à presque une heure et demie du gala artistique de Lounis Aït Menguellet, les guichets sont pris d’assaut par une foule nombreuse. L’on peut voir des familles (en majorité) mais aussi des jeunes, des vieilles...

Le Sage a encore une fois charmé la ville des Genêts. Lounis Aït Menguellet a subjugué avant-hier ses fans à l’occasion d’une soirée ramadanesque mémorable. Tizi-Ouzou n’en demandait pas plus pour oublier ses soucis. Il est 19h30, la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou se met déjà dans l’ambiance festive. Nous sommes à presque une heure et demie du gala artistique de Lounis Aït Menguellet, les guichets sont pris d’assaut par une foule nombreuse. L’on peut voir des familles (en majorité) mais aussi des jeunes, des vieilles...

Le géant de la chanson kabyle a pu réunir des générations entières sans pour autant qu’il y ait rupture. Nous retrouvons la salle des spectacles de la Maison de la culture aux environs de 20h30, on y constate un public à 80% constitué de familles, des adultes en majorité qui viennent s’offrir un grand moment d’évasion, oublier le temps passé et se souvenir de la belle époque, tout y est pour permettre au nombreux public, venu écouter les conseils du Sage, de surfer sur les airs du plaisir que procurent les prestations de Lounis. Une organisation sans faille est assurée par le service d’ordre de la Maison de la culture épaulé par les éléments de la police. Aït Menguellet se produira quelques minutes plus tard à guichets fermés.

21h, Aït Menguellet fait vibrer la salle

Comme à son habitude, Aït Menguellet est ponctuel. Il est 21h, il fait son apparition sous un tonnerre d’applaudissements. La salle s’est levée comme un seul homme pour saluer le maître de la chanson kabyle. Accompagné de son orchestre, composé de son fils Djaffer, Rabah Tissilia et Saïd Ghazli, Lounis passe directement à l’action. Idhak Wul sera la première de ses œuvres à être présentée comme pour exprimer le sentiment de manque que ressent l’artiste vis-à-vis de son public. Et c’est parti pour une heure de joie, de plaisir pour les présents à la Maison de la culture. Abrid, Luiza... les tubes des années 70 ont bercé le public invité à un voyage dans le temps, accroché par une prestation magistrale, les centaines de présents à la soirée ont apprécié l’originalité à laquelle Lounis est resté fidèle. Une parfaite communion s’est créée entre le chanteur et son public, un silence religieux s’est imposé laissant libre cours à l’artiste, égal à lui-même, d’éblouir ses fans...

La production de Lounis Aït Menguellet ne peut pas laisser indifférent le public, certains ne pouvaient s’empêcher de lancer des cris de joie, les vieilles agrémentaient le spectacle de youyous qui ajoutaient une originalité incontestable. Une heure s’est déjà écoulée, l’artiste se retire pour dix minutes de pause, brisant ainsi, pour un très court moment, les rêves d’un public acquis à sa cause. L’artiste adulé reprendra sa guitare pour plonger une seconde fois la salle dans une ambiance splendide, avec sa force du verbe. Lounis Aït Menguellet offrira à l’assistance de grands moments de joie. Il chantera le meilleur de son répertoire, Inad Umghar, Dda idir, Alwaldine... des tubes qui produisent la même sensation. S’il y a vraiment une particularité chez Aït Menguellet, abstraction faite de la production artistique, c’est indéniablement ce public admirateur, adulte et connaisseur, un public qui prend toujours du plaisir à écouter le Sage. Les plus jeunes qui étaient présents avant-hier à la Maison de la culture ne pouvaient pas rater l’opportunité d’immortaliser ce grand moment de joie, tout au long de la soirée artistique des flashes d’appareils photo fusaient des quatre coins de la salle. Ruh Nek Adhekimagh sera la chanson avec laquelle la soirée se terminera, deux heures magiques sans sentir le temps s’écouler tellement le spectacle était magistral. La soirée animée par Lounis Aït Menguellet avant-hier s’est avérée, comme d’habitude, une sortie triomphale. Elle s’impose à présent comme un rendez-vous incontournable durant le Ramadhan qui ne serait jamais le même sans Lounis Aït Menguellet. Ce dernier a été une deuxième fois à l’affiche hier dans la même salle.

A la fin du spectacle, le directeur de la culture de Tizi-Ouzou, Ould Ali El Hadi, offrira une gerbe de fleurs à l’artiste en guise d’hommage et de reconnaissance.

A. Z.

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samedi 6 septembre 2008

LOUNIS AIT-MENGUELLET

Né à Ighil Bouammas en haute Kabylie.
Le prénom Lounis lui a été donné par sa grand mère, parce qu'elle l'aurait entendu en rêve quelque temps avant le 17 janvier, date de sa naissance. Son oncle paternel, émigré en Oranie, lui choisira un autre prénom, celui d'un de ses meilleurs amis: Abd Ennebi, prénom qui restera ignoré de tous, y compris de Lounès lui même jusqu'au moment où, à Alger, on exigera les papiers du jeune écolier.

Il passa les premières années de son enfance dans son village natal avant de déménager à Alger chez ses frères Smaïl et Ahmed.

Il fréquente l'école primaire puis le collège Technique du Champ de Manœuvres (Place du 1er Mai) où il reçoit une formation d'ébéniste.
Lounis n'aime pas les études, puisque, dit-il, on peut tout trouver dans les livres.


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En 1967, il commence à chanter. Il aime la poésie chantée mais les contraintes que le métier impose freinent son élan et ce n'est que grâce à des amitiés solides qu'il a pu continuer. Ouhab, un parent et un ami, le persuada de participer à l'émission de Chérif Kheddam (chaîne 11) intitulée Les chanteurs de demain (Iyennayen Uzeka) où Lounès chanta sa première chanson Ma trud ula d nek Kter (Si tu pleures, moi je pleure encore plus).

Kamal Hanunadi également parent et ami du jeune chanteur se chargea du contact avec les éditeurs. Pour l'éditer, une maison lui conseilla de s'inspirer du tube de l'époque, Ih a Muhand a Madam Servi Latay (Oui ô Mohand, servez le thé Madame) de Awhid Youssef.


A partir de 1970, il devient le symbole de la revendication identitaire berbère. Ses chansons se caractérisent par une nostalgie envoûtante, nostalgie des hommes et des femmes, aimants et valeureux. Deux voix se déchirent en Lounis: la voix chantante du passé et celle étouffée du présent.

Ses textes témoignent de son intérêt pour les problèmes existentiels: être Kabyle et poète.
Du point de vue de la forme de ses chants Tassadit Yacine dans son Ait Menguellet chante... (Bouchène Awal, Alger, 1990) relève qu'aux pièces courtes et relativement régulières du début vont succéder des poèmes plus longs, plus variés, plus composés, comme s'ils étaient destinés davantage à la lecture et au sens et qu'une recension des thèmes traités par Aït Menguellet montre qu'ils se répartissent en deux dominantes: celle que l'on peut appeler sentimentale et qui est celle des débuts du poète, l'autre que l'on peut dire politique, sociale et éthique.

La première exprimant surtout l'individu et la seconde le groupe.

Lounis Aït Menguellet est sans doute le plus populaire des chanteurs kabyles des années 80 parce qu'il a su garder un parfait équilibre entre l'inspiration et la technique et qu'il constitue un moment de la chanson kabyle moderne et contemporaine.

Auteur : Webalgerie
Source : Webalgerie.com